polygraphie

dr mortazavi

Polygraphie Respiratoire

DESCRIPTION

Appareil qui sera installé sur vous durant le sommeil pour évaluer le taux d’oxygène dans le sang, le pouls, les mouvements thoraciques et abdominaux, les ronflements et le débit d’air nasal dans le but de :

  • Diagnostiquer les différentes apnées du sommeil (un test d’oxymétrie nocturne peut avoir été fait avant ou non);

  • Ajuster les paramètres d’un appareil de sommeil déjà en place.

PROCÉDURE

Mise en place de l’exploration du sommeil, pose de l’enregistrement polygraphique par le Dr MORTAZAVI

Durant votre sommeil, l’appareil enregistrera les données et mouvements de l’appareil.
L’examen devra être effectué dans les conditions habituelles de votre sommeil (position, etc.) donc vous ne devez pas modifier vos habitudes de sommeil et d’avant le coucher (médications, etc).

  • Bien écouter les consignes, l’appareil s’activera seul et se fermera seul, il est TRÈS important de ne pas toucher les touches de l’appareil
  • À votre réveil, enlever l’appareil et tous ces éléments.
  • Il faudra ramener l’appareil avant 17h00 le lendemain pour le prochain patient.

Que sont les apnées du sommeil ?

Les apnées du sommeil – ou plus exactement le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) – sont une maladie chronique très fréquente qui se caractérise par la survenue de pauses respiratoires de plus de dix secondes pendant le sommeil, avec des épisodes d’interruption de la respiration ou ventilation (apnées) ou de réduction de celle-ci (hypopnées). Concrètement, la baisse du tonus de la langue, du pharynx et de l’ensemble des muscles postérieurs de la gorge induit une obstruction complète des voies aériennes supérieures. Le cerveau est alors temporairement privé d’oxygène. Cette situation de stress provoque soit un micro-réveil, brutal ou non, soit une diminution de l’intensité du sommeil ce qui va permettre une reprise inspiratoire bruyante : le pharynx retrouve automatiquement sa tonicité et laisse à nouveau passer l’air. 

Le degré de sévérité dépend à la fois des symptômes et de l’ « index d’apnées hypopnées » (IAH) par heure de sommeil :

    • Au moins 5 épisodes pour poser le diagnostic d’apnées minimes,
    • Entre 15 et 30 pour celui d’apnées modérées,
    • Plus de 30 pour celui d’apnées sévères.

Plus le nombre d’évènements respiratoires nocturnes est important, plus la baisse d’oxygène dans le sang (désaturation nocturne) et la fragmentation du sommeil le sont aussi.

  • Cette polysomnographie sert principalement explorer les troubles respiratoires du sommeil. Ce n’est pas un test de dépistage mais un test diagnostique simplifié.
    • Elle ne permet pas de distinguer entre l’apnée obstructive du sommeil et l’apnée centrale du sommeil.
    • Elle ne permet pas de diagnostiquer d’autres troubles reliés au sommeil comme les mouvements des membres inférieurs, l’apnée centrale du sommeil, les troubles du comportement en sommeil paradoxal, etc. De plus, l’insomnie peut interférer avec les résultats. (2)
  • À l’aide de différents récepteurs ce test permet de mesurer et d’enregistrer, sans s’y limiter :
    • La saturation d’oxygène et fréquence cardiaque;
    • Le débit respiratoire;
    • L’effort thoracique;
    • L’effort abdominal;
    • La position du corps.
  • À noter que la PCRS ne peut remplacer une évaluation médicale complète et que des résultats positifs, sans évaluation médicale, ne permettront pas d’établir un diagnostic d’apnée obstructive du sommeil. 

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Les Symptômes

Des signes banalisés et souvent inconstants

Ronflements, sommeil agité, somnolence dans la journée, fatigue, difficultés à se réveiller, maux de tête matinaux, sont des symptômes évocateurs d’apnée du sommeil. Mais il n’est pas si facile de se rendre compte de ses propres apnées. Ce sont souvent les remarques du conjoint sur le problème de ronflement que rencontre la personne apnéique qui attirent l’attention. Mais tous les ronfleurs ne sont pas des apnéiques…

Les signes de cette maladie ne sont pas spécifiques. Souvent banalisés et inconstants, ils rendent la prise de conscience de la maladie difficile. De plus, les symptômes progressent sur plusieurs années, ce qui facilite l’ « adaptation » du patient à ses symptômes, qu’il a alors tendance à sous-estimer.

Attention aux signes trompeurs chez les femmes !

Dans les formes légères et modérées, les femmes se plaignent surtout de symptômes généraux (fatigue, manque de dynamisme, dépression, insomnie) mais peu décrivent une somnolence. Elles ont tendance à ressentir des palpitations intenses et des malaises récurrents, des douleurs thoraciques voire des syncopes vagales. Elles pourraient aussi ronfler plus discrètement que les hommes. Ces signes trompeurs, surtout après la ménopause, cachent pourtant des apnées. De la fatigue, des maux de tête au réveil, des insomnies, etc. doivent faire consulter. 

🔍 A savoir : 25 % des femmes enceintes seraient concernées par les apnées du sommeil.

Les signes qui doivent alerter chez l’enfant : des ronflements bruyants (l’arrêt temporaire du ronflement signe la pause respiratoire caractéristique des apnées du sommeil) et/ou une respiration difficile et bouche ouverte (pendant le sommeil ou au cours de la journée), un sommeil agité et/ou avec de fréquents éveils, de la fatigue et/ou de la somnolence en journée, des troubles du comportement (une hyperactivité, un manque d’attention et de concentration, des variations de l’humeur dont l’irritabilité), des troubles des apprentissages, des problèmes de prise de poids, des troubles de croissance, un asthme déséquilibré et difficile à traiter… Il faut s’inquiéter de la qualité du sommeil de l’enfant, et consulter un pneumologue (voire un spécialiste du sommeil, un ORL, un pneumopédiatre, ou son médecin généraliste qui saura orienter les parents vers le bon praticien) pour que celui-ci évoque, dépiste et traite d’éventuelles apnées du sommeil.

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LE DIAGNOSTIC

Comment est posé le diagnostic ?

En plus de rechercher les symptômes habituels (ronflement, fatigue chronique, somnolence…), le risque d’apnées du sommeil peut être évalué par le biais de questionnaires, dont l’échelle de somnolence d’Epworth.

En complément, un enregistrement du sommeil (polygraphie ventilatoire nocturne ou polysomnographie) permet de poser le diagnostic. 

A savoir : On estime que sept personnes apnéiques sur dix ne sont pas diagnostiquées. Les apnées sont encore plus souvent ignorées chez les femmes en comparaison aux hommes.

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